La cuisine

LITTÉRAIRE DE MARTIN WALKER

Dans une autre vie, Martin Walker était un journaliste réputé qui publiait des livres sur l’histoire politique de la guerre froide, Gorbatchev ou les années Clinton. Martin Walker écrit toujours, mais entre temps il a découvert le foie gras du Périgord.  

Revenons quatorze ans en arrière : Martin Walker est à Washington, à la Maison-Blanche, pour interviewer le président Bill Clinton. Brusquement son téléphone sonne, sa femme lui somme de venir dare-dare dans le Périgord. Pourquoi ? Elle a enfin trouvé la maison de leurs rêves. Le Périgord a dû attendre deux jours de plus, mais depuis l’Écossais Martin Walker est devenu l’un de ses plus fervents ambassadeurs : « j’ai été très séduit par la douceur de la vie et la bonne bouffe. Je me suis dit qu’il fallait que j’écrive sur ce petit coin de paradis ».

Bruno, détective élevé au foie gras du Périgord

Foie gras du Périgord

Son inspiration littéraire, Martin Walker l’a trouvée auprès du policier municipal de sa commune : « Pierre est un type formidable. Tout le monde le connaît, personne ne crée de problèmes, parce que vis-à-vis de Pierrot, ça ne se fait pas ! ». Résultat, sous la plume de Martin Walker, l’ami Pierre a donné vie à Bruno, policier sympathique, toujours prêt à préparer de bons petits plats du Périgord. Les aventures de Bruno en sont aujourd’hui à leur sixième tome. S’ils restent peu connus en France, ces livres, écrits en anglais, sont traduits en quinze langues. La Région Aquitaine a même officiellement remercié Martin Walker, pour sa contribution au tourisme.

La gastronomie périgourdine, personnage de roman


Chaque aventure de Bruno met en scène un produit incontournable de la table périgourdine. Vin, truffes, champignons et bien sûr foie gras du Périgord : «  il ne faut pas être au régime quand on lit mes livres », s’amuse Martin Walker. Cuisinier émérite, tout comme sa femme, Martin Walker aime à décrire de bons petits plats. L'un de ses préférés est le foie gras du Périgord poêlé, avec du miel et du vinaigre balsamique : « oh mon Dieu, que c’est bon ! ». Martin Walker travaille d’ailleurs à l’écriture d’un livre de cuisine, avec desrecettes tirées des romans de Bruno.

 

 

Défenseur du foie gras


Ce goût pour la convivialité et la bonne chère ne l’empêche pas de s’attaquer aux sujets qui fâchent, surtout à l’étranger. Dans le quatrième tome des enquêtes de Bruno, une jeune magistrate parisienne, végétarienne, affirme que le gavage est de la cruauté. Par la voix de son héros, Martin Walker explique que le foie gras est le résultat d’un processus naturel. Les canards et les oies sont des oiseaux migrateurs dont le foie a besoin de s’élargir, pour supporter le long voyage migratoire vers le sud. Lors de sa prochaine tournée promotionnelle aux États-Unis, Martin Walker sait qu’il devra répondre à des questions similaires. Inlassablement, il décrira son amour du mode de vie rural dans le Périgord.

 

 

 

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